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Artiste(s)

Djan Silveberg
Cédric Mnich
Jérôme Btesh
Hannibal Volkoff

Lieu d’exposition

20 Rue des Gravilliers,
75003 Paris

Galerie Hors Champs, Paris
9 octobre 2013 au 24 novembre 2013
Vernissage le : 9 octobre 2013

A l’aide – La finance et ses travers disséqués par les artistes contemporains

Peintures, Photographies, dessins, sculptures, installations

L’exposition « A l’aide » utilise un panel de registres et de pratiques serpentant de l’humour incisif à une poésie triste ou naïve, de l’installation à la peinture, pour dresser un constat particulièrement critique de l’état des marchés financiers, et d’une société, la nôtre, qui s’y est perdue.

Les golden artistes présentés, dont certains ont eux-mêmes travaillé dans la Finance, se jouent des codes du milieu : leurs symboles les plus connus (un logo, une enseigne…), leur langage d’initiés (celui des traders), leurs stars (grand hommage à Jérôme Kerviel !) leurs pratiques (blanchissement, fraudes…) tout comme leurs effets (individuels ou sociétaux) sont analysés et provoqués avec une irrévérence libératrice -mais avec la rigueur d’une spéculation boursière.

A l'Aide
Djan Silveberg

« A l’aide » s’exclame l’enseigne de la banque Dexia, détournée par les soins de Djan Silveberg, explosée par la crise en une sorte d’anagramme comme le miroir déformant, ou le sous-titre, de son prestige originel.

Pouvons-nous rester insensibles ? Non, empressons-nous de secourir l’infortunée, sacrifiée sur l’autel bancal de la Loi financière… !

C’est qu’en ces temps troublés, « sauver les marchés », « sauver l’euro », ainsi que se plait à le répéter Angela Merkel, semblent être l’urgence de premier ordre à prioriser pour chaque Etat.

A l'aide
Djan Silveberg

Mais toutes les soudaines mesures, mises en place afin d’assouplir la colonne vertébrale du néo-libéralisme (souffrante de s’être trop tordue elle-même), sont-elles réellement pensées dans l’intérêt des premières victimes de sa scoliose, à savoir le peuple en général, et plus particulièrement les plus pauvres ?

Rarement a-t-on vu une époque où les gens se sont autant penchés sur le fonctionnement de la Finance. Sans doute la raison est-elle que cette dernière incluant les crises dans son fondement même, ils commencent à estimer que c’est à ceux qui les causent d’en assurer les conséquences ; qu’il ne s’agit pas de leur crise mais de celle des garants de l’idéologie néo-libérale –là où pourtant ceux-ci ne cessent de s’enrichir pendant que les classes moyennes et prolétaires s’appauvrissent.

Mais qui est-elle, exactement, cette « Finance » ?

Le Larousse nous aide : la Finance serait « L’ensemble des professions qui ont pour objet la monnaie, l’argent et ses moyens représentatifs, notamment les valeurs mobilières » ainsi que « La science de la gestion des patrimoines individuels, des patrimoines d’entreprise et des deniers publics. »

Or si les économistes s’accordent pour constater que cette science est devenue un « monstre sans harnais », peut être est-il un devoir de tout un chacun, et notamment de l’art contemporain, de disséquer avec vigilance ses composantes et de dénoncer ses dérives.

A l'aide
Cédric Mnich & Jérôme Btesh
A l'aide
Hannibal Volkoff

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